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Portrait #7 - Françoise Vergès, femme politique féministe décoloniale


Françoise Vergès,

1952 - auj


Françoise Vergès, politologue, a dédié sa vie à la lutte contre le racisme et le sexisme. Militante, elle a grandi en Réunion, où ses ancêtres étaient esclaves.


Ses parents étant versés dans la vie politique de la Réunion, et lui ont transmis le goût de l’engagement pour la justice sociale : François Vergès commence son parcours par des études de sciences politiques aux États-Unis, où elle publie des mémoires et des thèses féministes sur l’effet de la colonisation et du racisme.


Elle devient ensuite enseignante et chercheuse en Angleterre dans les années 90, directrice scientifique de la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionaise dans les années 2000, et présidente du Comité national pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage en 2008.


Françoise Vergès ne dissocie jamais son combat antiraciste et féministe : en parallèle de sa carrière, elle fréquente le Mouvement de libération des femmes à Paris, et s'est investie dans le groupe « Psy et Po » d'Antoinette Fouque. Elle collabore au journal Des femmes en mouvements, mensuel puis hebdomadaire, et à la collection « Femmes en lutte de tous les pays ».


Tout au long de sa vie, elle s'interroge sur les problématiques de l'esclavage colonial et les phénomènes de créolisation en utilisant des théories politiques insistant sur les logiques post-coloniales.

Françoise Vergès a reçu la Légion d’Honneur en 2010. Autrice prolifique, ses ouvrages et articles militants, et ses prises de positions ont eu un effet indéniable et profond sur le féminisme français.



Source : Fondation pour la mémoire de l’esclavage,


Pour aller plus loin


Podcast : Interview de Françoise Vergès sur Radio France (gratuit), disponible ici


Livres :

Françoise Vergès, “Le Ventre des femmes : capitalisme, racialisation, féminisme” Albin Michel, 2017

Françoise Vergès, “Un féminisme décolonial” La Fabrique, 2019



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